750 grammes
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Angel Cake

23 mars 2016

Le blog déménage!

demenagement

Chers lecteurs,

Il y avait une raison autre que la paresse derrière le manque de publications de ces dernières semaines : Angel Cake déménage de Canalblog pour se retrouver dans ses murs chez Wordpress.

Quand j’ai créé ce blog il y a 8 ans, j’ai été très heureuse de le monter sur Canalblog et d’évoluer sur cette plateforme. Il n’y a pas grand-chose à redire : les possibilités graphiques sont sympas et les fonctionnalités tout a fait correctes. Sur le forum on trouve des réponses à beaucoup de questions.

Mais la décision de partir a été motivée par plusieurs raisons :

-          L’envie d’être chez soi, dans ses murs avec une adresse de type www.chezmoi.com (mais ca on peut aussi le faire avec Canalblog). C’est un peu (probablement) comme quand on passe d’un appartement qu’on loue a sa propre maison qu’on construit ou qu’on restore. Niveau construction ce n’est pas forcement mieux, mais on a plus l’impression d’être vraiment chez soi.

-          On ne va pas se voiler la face non plus, une des raisons du départ est aussi la présence des pubs. Et je comprends par ailleurs tout a fait le fait que proposer un service gratuit a des contreparties, la pub en étant l’une d’entre elles. C’est vrai qu’elles ne sont pas trop envahissantes, et quand on utilise adlock pour les bloquer ou firefox comme navigateur elles restent minimales. Il n’empêche qu’elles restent l à et m’ennuient. D’une part parce qu’elles ont souvent rien à voir avec le contenu de mon blog et d’autre part parce que graphiquement ce n’est pas terrible…

-          Enfin, je trouve qu’en termes de technicité, Canalblog est plus réactif que proactif envers ses blogueurs. Les améliorations techniques ne deviennent possible sur Canalblog que bien longtemps aprés qu’elles ne soient apparues dans le monde des sites internet. Exemple des carrousels, exemple des articles liés etc… Et donc, alors que depuis des années une meilleure appréhension des principes de SEO est ce qui anime tout blogueur, Canalblog ne permet pas un meilleur référencement du contenu de nos blogs. Je ne suis pas une bloggeuse populaire, je ne cherche pas a être célèbre, et dans la migration je vais probablement perdre des lecteurs, mais je cherche juste à pouvoir étendre mon lectorat, pour plus de partage entre vous et moi. Et je n’avais pas l’impression d’avoir les bons outils pour le faire chez Canalblog.

Voila, avant de partir et de laisser les clés, je voulais remercier chaleureusement Canalblog pour ces années d’hébergement, pour m’avoir donné aussi le gout du blogging et de l’écriture (c’est plus facile de se lancer quand on trouve rapidement des outils techniques simples)

Vous me retrouverez donc maintenant sur

www.tellou.com

A très vite !

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19 février 2016

Cookies aux cranberries et chocolat blanc

Ahhh qu’il est dur de voir partir les amis ! La vie de l’expat est constituée de cette constante : voir chaque année ses amis partir sous d’autres cieux expatriés ou rentrer en France (arghh !!!). Et c’est la mort dans l’âme que nous nous rendons aux « fêtes de départ ». Parce que oui, la vie d’expat a quand même cette particularité d’être un accélérateur d’amitiés.

Des fois, en France on me dit « non, moi je ne pourrais jamais partir parce que j’ai ma famille et mes amis qui sont ici… ». Et c’est vrai que nous laissons la famille et les amis (et que c’est dur…). Mais quand on arrive dans un nouveau pays, il y a comme une soif de se reconstituer un nouveau cocon amical. Et finalement, je trouve que c’est beaucoup plus vite que l’on trouve des attaches avec d’autres familles. Et ce qui est assez formidable c’est que souvent l’on finit aussi par côtoyer des personnes avec qui nous ne serions pas forcément devenues amies en France. Et étant donné que tous les expats sont dans cette situation de départ-arrivée-départ dans 3 ans ou plus, il y a une soif d’amitiés et un réel effet catalyseur. Par contre, il faut pouvoir dire « au-revoir » plus souvent. 

Alors, pour l’accueil de peut-être votre prochaine meilleur copine expatriée, ou pour son pot de départ (ou le vôtre), pour la soirée de l’UFE ou le café « Mavilled’expat-Accueil », voici quelques cookies bienvenus !

Hop la recette

 

Source : inconnue, mais probablement d’un de mes livres ramené des US.

cookies cranberries 1

COOKIES AUX CRANBERRIES ET CHOCOLAT BLANC 


1/2 cup de beurre
½ cup de sucre roux (rapadura)
½ cup de sucre blanc
¼ cc de levure chimique
1 œuf
1cc de vanille liquide
1 ¼ de cups de farine
½ cup de chocolat blanc en petits morceaux
¼ cup de cranberries séchées.

Préchauffer le four à 180°

Dans une jatte, crémer le beurre et les sucres puis l’œuf et la vanille liquide jusqu’à obtenir une crème homogène.

Incorporer petit à petit la farine et la levure. Puis les cranberries et le chocolat blanc.

Disposer des petits tas réalisés avec une cuillère à soupe sur une grille recouverte d’un silpat. Enfourner 15mn jusqu’à ce que les cookies soient dorés.

 

cookies cranberries 2

 

15 février 2016

Petits pains au lait Eric Kayser:

 

 

pain au lait Kayser 1

Si le “Larousse du pain” d’Eric Kayser est éminemment gourmand, je dois avouer que la réalisation des recettes n’est pas forcement évidente, surtout pour une personne, comme moi, qui tend a faire mourir tout levain. La plupart des recettes se font avec un levain, dont la recette est par ailleurs donnée dans le livre. Je ne baisse pas les bras pour autant et « bidouille » pas mal pour arriver à des pains corrects. Mais dans l’ensemble je reste frustrée.

Alors quand j’ai vu qu’il y avait aussi une recette pour des pains au lait « traditionnels – comme à la boulangerie » sans levain, j’ai sorti le bras pétrisseur du kitchen aid et ai installe l’étuve de levage.

Le résultat est vraiment excellent. On se retrouve dans une boulangerie française. Et croyez-moi, pour une expat, c’est du rêve.

Hop la recette ! 

 

Source: Le Larousse du Pain Eric Kayser

 

 

pain au lait Kayser 2


PETITS PAINS AU LAIT (ERIC KAYSER)

-500 g de farine T65
-250 g de lait
-3 cc de levure de boulanger déshydratée
-35 g de sucre
-10 g de sel
-80 g de beurre ramolli
-un peu de sucre en grain

Réactiver la levure : dans le lait tiède, mélanger le sucre et la levure. Laisser reposer 10mn jusqu’à ce que le mélange soit mousseux.

Dans la cuve du kitchen aid équipé du crochet à pétrir, mélanger la farine et le sel. Ajouter le mélange lait/levure et le beurre. Pétrir à vitesse lente 10mn.

Couvrir et laisser lever jusqu’à ce que le pâton double de volume.

Chasser l’air du pâton, façonner des petits pains (7 à 8 avec la quantité de pâte) et les couper aux ciseaux avec de faire des petits piques. Recouvrir et

laisser pousser une seconde fois jusqu’à ce qu’ils doublent de volume.

Préchauffez le four à 200°C et préparer une lèche frite qui ira en-dessous de la plaque de cuisson des pains.

Dorer les pains au lait ou au jaune d’œuf. Parsemer les grains de sucre. Verser 5cl d’eau dans la lèche frite et enfourner les pains pour 13 à 15mn.


A la sortie du four, les laisser reposer sur une grille…et déguster !

pain au lait Kayser 3

10 février 2016

Tenter de dépoussiérer la miséricorde et jouer a la patate chaude

fleurs

Tandis que l’on va entendre sonner les trompettes qui sonnent le début de Carême et que certains vont avoir leur petite marque au front, je vais revenir ici sur le concept catho que l’on entend en ce moment sur toutes les ondes : «  la miséricorde ».  Oui, je sais, rien que le mot sent parfois le renfermé et le poussiéreux de sacristie.

Entre deux revendications laïcardes, il ne vous aura pas échappé que cette année a été décrétée par François (le type en blanc installé à Rome ») « année de la miséricorde » avec un carême encore plus miséricordieux. On y va franco…

Donc pour faire bref, mais néanmoins clair (enfin j’espère), la miséricorde c’est un peu comme le jeu de la patate chaude, mais en positif :

Étape 1 : Recevoir la patate chaude : accueillir la miséricorde de Dieu.

                Parce que oui, les cathos ne croient pas au Père Fouettard, Méga-Juge de l’Univers, mais en un Dieu qui pardonne les péchés. Qu’est-ce qu’un péché ? C’est toutes les fois ou l’on casse le contrat que l’on a avec Dieu. C’est un contrat qui stipule « Tu aimeras ton prochain comme toi-même, ainsi que toute la Création ». Dieu remplit tout le temps son contrat. Nous moins. Quand on reconnait qu’on a fait une boulette ou une entorse au contrat, on se rapproche de Dieu. Il est content. Nous aussi. C’est le pardon.

La miséricorde venant de Dieu c’est donc être regardé par Dieu et reconnaitre que l’on est aimé. Tel que l’on est. Je le réécris juste au cas où ce ne soit pas assez clair : nous sommes AIMES.

Étape 2 : Faire passer la patate chaude

  1. Comme la patate chaude, la miséricorde se passe. Parce que bon, le catho est sensé partager ce qu’il reçoit. C’est comme cela qu’il va construire un monde de paix et d’amour. Oui madame. Bref, s’il est aimé de Dieu, ca veut dire que son voisin aussi. Le plus con de ses collègues aussi. Ca veut dire aussi que les refugiés qui tentent de traverser la Méditerranée sont aimés, ainsi que Kim Jong Un qui lui fait joujou avec des armes nucléaires. Comme Dieu nous aime et les aime, il faut nous aussi aimer tout ce monde-la.
  2. La miséricorde c’est donc changer son regard sur le monde et sur ce qui nous entoure pour y mettre un peu plus de compassion, d’amour. Moins de haine. C’est être sensible a ce qui diminue et heurte la dignité des hommes, et justement tenter de remédier a cela. C’est avoir un esprit ouvert et bienveillant sans a priori…

Bon début de Carême a tous !

4 février 2016

Gâteau au potiron et glaçage au fromage frais et épices

Le seul inconvénient de la folie potiron qui prend les Etats-Unis en novembre et décembre, (Miam le Pumpkin Pie), c’est que l’on ouvre des conserves de purée de potiron sans tout utiliser (ou que l'on cuisine trop de purée de potiron pour les plus courageux). la solution est donc de congeler pour une utilisation ultérieure.

la gourmandise potironesque n'ayant aucune limite, j’ai trouvé une chouette recette de gâteau qui rappelle le Pumpkin Bread, mais en plus moelleux et avec un glaçage à se damner. le genre de gâteau qui vous câline de l’intérieur et ou l'on reprend une petite tranche, puis un coin, puis une tranche... Vous voyez le concept? 
Hop la recette

Source : King Arthur Flour 

pumkin cake bars 1

GÂTEAU AU POTIRON ET GLACAGE AUX EPICES

190g d'huile végétale
210g de sucre brun
4 gros œufs
270g purée de potiron
1 cuillère à café de bicarbonate de soude
1 cuillère à café de levure chimique
1/2 cuillère à café de sel
2 cc d'épices à pain d’épices
240g de farine
60g de noisettes hachées grillées
170g de raisins secs

GLAÇAGE
200g de fromage frais
2 CS de mélasse
100g de sucre glace
½ cc d’épices à pain d’épices

 

Préchauffer le four à 180 ° C. Tapisser un moule de papier sulfurisé.

Au fouet, mélanger l'huile et les sucres ensemble jusqu'à obtenir un mélange homogène.

Ajouter et fouetter les œufs, puis la purée de potiron.

Incorporer le bicarbonate de soude, la levure, le sel et épices dans les ingrédients humides, puis incorporer la farine, en battant doucement pour mélanger.

Incorporer les noisettes et les raisins.

Verser la pâte dans le moule préparé et cuire au four pendant environ 20 à 25 minutes, ou jusqu'à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre.

Refroidir le gâteau dans le moule pendant 10 minutes, puis le démouler sur une grille pour finir de le refroidir.

Pour faire le glaçage: Battre le fromage, la mélasse, les épices et le sucre glace.
Ajuster la consistance du glaçage avec de la mélasse supplémentaire du sucre glace si nécessaire; le glaçage doit être bien tartinable.

Étaler le glaçage sur le gâteau et déguster…

 

pumkin cake bars 2

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28 janvier 2016

Pain de Sicile au chocolat et aux épices

 

                              panetonne chocolat 2

Même quand on est expat au soleil, l’hiver ça reste l’idée de froid, de coins du feu, de chocolat chaud et d’odeurs d’épices. Etant donné qu’il ne fait que minimum 15°, il faut énooooormément se motiver pour arriver à recréer chez soi un peu de cette ambiance. Donc non, on ne va pas faire venir la neige (quoique cette année, nous avons eu de la neige en Arabie Saoudite !!!), mais on va tenter re-décorer olfactivement l’appart avec une brioche légèrement épicée et un bol de chocolat chaud.

Pour mon trip hivernal, il me fallait donc une super recette de brioche comme celle du panettone de Paul Hollywood, et un peu d’épices de Noël ou épices à pain d’épice. Et voilà : la magie d’un hiver « comme à la maison », sauf que l’on est vendredi matin, que c’est week-end en Arabie et que le muezzin appelle à la prière. C’est ce que l’on appelle les charmes de la vie d’expatriés.

 

panetonne chocolat 1

PAIN DE SICILE AU CHOCOLAT ET AUX EPICES

400g de farine
1cc de sel
40g de sucre
2cc de levure de boulangerie déshydratée
120 ml de lait
4 œufs moyens
100g de beurre salé
1cc d’épices de Noël
1cc de vanille liquide
120g de pépites de chocolat

Réactiver la levure : dans du lait tiède, mélanger le sucre et la levure. Laisser reposer 10mn jusqu’à ce que le mélange soit mousseux.

Dans la cuve du kitchen aid équipé du crochet à pétrir, mélanger la farine, les épices et le sel. Ajouter le mélange lait/levure, les œufs, la vanille liquide et le beurre. Pétrir à vitesse lente 10mn.

Laisser lever jusqu’à ce que le pâton double de volume.

Préparer le moule à brioche en le chemisant de papier sulfurisé.

Chasser l’air du pâton, incorporer délicatement le chocolat et façonner une boule à mettre dans le moule. Recouvrir d’un torchon et laisser pousser une seconde fois jusqu’à ce qu’elle double de volume au minimum.

Faire cuire 25mn dans un four préchauffé à 180°. Laisser refroidir 10mn avant de démouler sur une grille et de laisser totalement refroidir. 

panetonne chocolat 3

Oh? Une main de bébé dans le champ de prise de vue! On notera ici que le Bébé expatrié a lui-aussi énoooormément besoin de se connecter à ses origines. Et ça passe bien entendu par la brioche!

 

26 janvier 2016

Mais pourquoi on se prend la tête pour des pieds?

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C’est le genre de nouvelle qui passe incognito dans les journaux, mais Le Pape François (et le Saint Siege) ont révisé les règles officielles du rituel du lavement des pieds du Jeudi Saint, pour qu’il ne soit plus réservé aux hommes mais « représente la variété et l’unité de chaque portion du peuple de Dieu ». Les normes liturgiques datant de 1955 indiquaient que le prêtre doit laver les pieds de 12 hommes, clercs ou laïques, lors de la messe du Jeudi saint. Cherchez l’erreur…Ah oui ! Pas de femmes ! (Merci pour le concept d’universalité de l’Eglise !) Bon, en fait dans certaines communautés certaines femmes participaient au rituel, mais il y avait encore quelques irréductibles. Pas de femmes donc.

Bon alors, Qu’est ce que c’est exactement que cette histoire de pédicure a la messe ?

Le lavement des pieds est un rite qui est seulement fait lors de la messe du jeudi Saint. On relit l’Evangile de St Jean et on refait les gestes que Jésus avait fait sur ses disciples. Le pitch est simple : On est le soir où Jésus célèbre la Pâque juive avec ses disciples. Ça commence sérieusement à sentir le roussi pour lui. Avant de se mettre à table (la Cène) Jésus se met aux pieds de ses disciples et les lave.

Ce que l’on retient donc de ce geste que l’on perpétue encore aujourd’hui :

           - Si on ne l’avait pas compris avant dans les Evangiles (« Les derniers seront les premiers… » etc…), là, le geste de Jésus est clair : dans le Royaume de Dieu il n’y a pas de hiérarchie. La seule qui est autorisée est celle qui met les gens aux service des autres. Pas de hiérarchie de sexe, d’argent, de pouvoir. Le plus grand est celui qui est capable de s’agenouiller devant plus petit que soi. Etre maitre, leader, prêtre, chef, patron, pape bref, être en haut de la pyramide cela veut surtout dire être au service du bas de la pyramide. Pas de ceux qui sont juste en dessous de soi, mais ceux qui sont à la base, ceux qui sont souvent écrasés, bref, ceux qui ont les pieds sales.

          - Les pieds c’est parfois sale, ça a « du vécu ». Ce n’est pas forcément beau. En ce moment, les pieds cela t’amène d’un pays en guerre à peut-être un pays où tu pourras te poser. Ca souffre des pieds. Bref, c’est ce avec quoi tu marches, mais c’est aussi ce qui te tient debout. Un homme libre, c’est un homme debout.

          - Jésus est Amour (et il en faut pour laver des pieds), infiniment Amour…et dans la relation avec les hommes. Ca me semble évident, mais il me semble important de le remettre : l’on ne dit pas assez aux gens à quel point ils sont aimés.

        -  Ce geste posé le Jeudi Saint c’est donc un geste d’amour et l’humilité radicales. Se mettre à genoux, c’est se mettre aux pieds de tous : les hommes, les femmes, les enfants, mais aussi comme François le montre parfois, les non-catholiques. L’universalité est là : le service et l’amour du prochain ne s’arrêtent pas à un genre, un statut social, une religion (la mienne, yeah !), parce que le salut s’adresse à tous. Parce que si Dieu est venu parmi nous et est mort sur une Croix, c’est pour tous. Si la Charité est infinie, elle s’adresse à tous….

          - C’est un acte d’humilité dans les deux sens, parce que du côté de celui qui se fait laver les pieds, c’est aussi un peu perturbant. Outre le fait de se faire servir, qui pour certains est déroutant, il y a le fait de mettre entre les mains d’une autre personne ce que l’on n’a pas de très reluisant (ni de très manucuré.) : ses pieds. Il faut un peu de laisser-aller. C’est aussi un acte ou celui qui le reçoit est dans une posture gratuite : il ne paye rien. Pour une fois, un acte bienfaisant est fait avec amour de manière totalement gratuite.  Et aujourd’hui on en a combien de ces gestes hein ? 

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23 janvier 2016

Khoresh Ghormeh e Sabzi - Balade iranienne II

Deuxième volet de ma balade culinaire iranienne....(Premier volet ici°)

Comme dans beaucoup de pays du Moyen-Orient, le pouls du pays se prend dans le bazaar. Celui d'Ispahan, c'est 6 kms de ruelles couvertes, où l’on trouve de tout: des chaussures aux tchadors près de la mosquée, les bijoux en or, les habits et bien entendu, les épices et les herbes.

Un jour, alors que je faisais part à une connaissance d’un cours de cuisine qui avait été programmé dans le séjour, elle me dit « Mais tu sais que les herbes du Ghormeh e Sabzi se trouvent déjà mélangées et sèches dans le bazaar ? Moi j’en ramène des sacs entiers ! ». Le lendemain, je trouvais ces fameuses herbes et les mettait dans les valises (en priant très fort pour que les douaniers ne prennent pas cela pour certaines herbes à fumer…bref).

Donc aujourd’hui, pour la deuxième balade culinaire iranienne, voici un ragoût d’agneau aux herbes. Khoresh e Shabzi Esthétiquement ce n’est pas ce qu’il y a de plus beau, mais faites-moi confiance, c’est divinement bon. Voici donc la recette que j’ai réalisée. Simplissime à faire. Comme pour le Fesenjan, je me suis inspirée de diverses recettes (voir les sources) pour créer la mienne.

Bazaar Ispahan

Quelques précisions sur le plat et la recette :

Agneau ou mouton : suivant les pays, les normes d’appellation agneau ou mouton sont différentes. Personnellement dans le Golfe je préfère finalement acheter de l’agneau qui vient d’Australie ou de Nouvelle Zélande plutôt que du mouton afghan ou syrien que je trouve plus fort. A vous de voir ce que vous trouvez dans le pays où vous vivez et si vous aimez la viande forte…

J’utilise ici des citrons séchés. On les appelle « Loomi » (Citron en arabe se dit « Limoun ».) et ici on les trouve dans tous les souks. Je pense qu’en France vous les trouvez dans les épiceries orientales ou sur internet. Ils se mettent dans les ragoûts pour parfumer délicatement. Le goût est citronné mais sans trop d’amertume. C’est délicat et délicieux. Pour un plat légèrement citronné, il vaut mieux à mon avis utiliser un ou deux loomis, plutôt que des rondelles ou les pelures de citron. Par contre, il faut bien les percer de quelques coups de couteau avant de les plonger dans le ragoût.

Le mélange d’herbes est de préférence frais. Il est principalement composé de ciboule (petits oignons verts), de persil, de Fenugrec frais et de coriandre. On peut aussi utiliser des épinards si l’on n’a pas l’une ou l’autre des herbes. On peut aussi utiliser un mélange tout prêt d'herbes sèches. Dans ce cas-là, prendre ¼ du montant total et réhydrater pendant une journée (ou une nuit). Par exemple, dans la recette ci-dessous, il y a environ 5 tasses au total d’herbes coupées. J’ai mis un peu plus d’une grosse tasse d’herbes sèches. Que j’ai ensuite réhydraté.

PS: Si je mets ici ou dans la recette du Fesenjan des liens vers un site d'achat de produits, je ne suis en rien affiliée avec eux. Je n'ai aucun partenariat. C'est juste pour montrer que l'on trouve ces produits en ligne relativement facilement quand on n'a pas de souk ou d'épicerie oriantale au coin de la rue.

Sources
Iran Chamber Society 
My Persian Kitchen 
Fae's twist and Tango

Khoresh Shabzi 1

KHORESH GHORMEH E SABZI


1 kg de viande d’agneau ou de mouton
1 boite de conserve d’haricots rouges (entre 300 et 400g)
2 oignons moyens
4 gousses d’ail ou 1cc de pate d’ail
2 cc de turmeric
2 petits citrons séchés
Mélange d’herbes :
- Persil 2 tasses
- Oignons de printemps ou ciboule 1tasse
- Fenugrec frais 1 tasse
- Coriandre 1 tasse
Ou une grosse tasse de mélange sec 

Couper la viande en gros cubes.

Dans une cocotte, faire chauffer de l’huile d’olive. Faire revenir les oignons, la viande et le turmeric. Ajouter les citrons. Quand la viande est saisie, recouvrir d’eau, baisser le feu et laisser mijoter une heure.

Au bout d’une heure ajouter les herbes et les haricots rouges et laisser encore mijoter deux heures à deux heures et demi.

Rectifier l’assaisonnement et servir avec du riz

 

Khoresh Shabzi 2

19 janvier 2016

Khoresh-e Fesenjān (Recette de retour d'Iran...)

Ispahan


J’ai eu le bonheur d’aller passer les derniers jours de 2015 dans la ville merveilleuse d’Ispahan, en Iran. Au-delà d’une ville chargée d’histoire avec des monuments magnifiques, je remporte avec moi les sourires et l’accueil chaleureux des Iraniens. Dans tous les pays que l’on peut visiter, les guides vous parlent de l’hospitalité des gens (des pays d’Afrique du Nord, des Arabes, du Moyen-Orient, des peuples d’Asie du Sud Est etc…). Mais pour l’instant, des pays et des personnes que j’ai pu visiter et rencontrer, c’est bien l’Iran et les Iraniens qui arrivent largement en haut de la liste.

A Ispahan, l’un des restaurants renommés est Sharhzad. Un restaurant à l’étage qui donne l’impression d’être chez Chartier, mais en version perse. Une grande salle, des serveurs, un défilé de plats qui sentent bon la tradition : c’est de la brasserie iranienne. Beaucoup de convivialité, du bruit, des couples qui se tiennent la main, des familles, des amis…


Le restaurant est bien sûr un repaire de touristes, Iraniens et autres, mais c’est aussi apparemment le meilleur endroit de la ville pour manger du Khoresh-e Fesenjan (ou Fesenjan ou Fesenjoon).

Sharhzad


Le poulet Fesenjan est un poulet cuit dans une sauce épaisse aux noix et mélasse de grenade. C’est tout simplement divin. La sauce aux noix est onctueuse, « sweet and sour » sans trop l’être. Bref, c’est du bonheur en bouche.

Voici la recette que j’ai faite à mon retour. Je l’ai élaborée à partir de plusieurs sources sur internet (voir plus bas) afin de retrouver le gout de celle dégustée chez Sharhzad. Le résultat était vraiment extra et très très proche du poulet Fesenjan dégusté à Ispahan.

Quelques recommandations :
La mélasse de grenade se trouve dans toute bonne épicerie orientale. Attention : il semblerait que la mélasse de grenade libanaise, syrienne soit plus sucrée que la mélasse iranienne. Voir le point suivant. Si l’on n’a pas de mélasse, l’on peut prendre du jus, mais en plus grande quantité.

Le sucre est facultatif et dépend de votre mélasse de grenade. Le plat ne doit pas être sucré, mais la mélasse de grenade peut être amère. Il faut donc gouter le plat et ajuster avec une ou deux cuillères à café de sucre.

Sources :
https://www.youtube.com/watch?v=TbBxkTldDAU
http://www.mypersiankitchen.com/khoresht-fesenjan-persian-pomegranate-and-walnut-stew/
http://www.iranchamber.com/recipes/chicken/khoresht_fesenjan.php

Fensenjaan 1

KHORESH E FESENJAN

1kg de poulet (filets, coupes en 3 morceaux)
500g de cerneaux de noix
2 oignons, moyens
5 CS de mélasse de grenade (ou 4 verres de jus)
Sucre (Cela dépend de votre mélasse de grenade..)
1cc de turmeric en poudre
1 cube de bouillon de poulet
Huile d’olive
Sel et poivre
Des graines de grenade pour décorer

Hacher les cerneaux de noix relativement finement. Plus ce sera fin, plus la sauce sera onctueuse. Les faire dorer dans une cocotte ou une sauteuse. Ne pas ajouter d’huile pour les toaster : les noix sont suffisamment grasses par elles-mêmes. Ne pas cesser de tourner les noix : elles peuvent griller tres vite et donner un gout de brule au plat. Les noix sont prestes quand la poudre est bien dorée et quand on sent bien l’arome de noix.

Ajouter 5 verres d’eau (les noix sont bien recouvertes) et laisser réduire. Compter 20 a 30mn environ.

Emincer les oignons. Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle et faire revenir les oignons, le poulet et le turmeric. Quand les morceaux de poulet sont saisis, couper le feu.

Transférer le mélange au poulet dans la sauce aux noix, ajouter la mélasse de grenade. Mélanger. Recouvrir d’eau, ajouter le bouillon de poulet et laisser mijoter une seconde fois, 20 a 30mn jusqu'à ce que la sauce soit bien réduite et qu’elle ait une consistance crémeuse.

Ajuster l’assaisonnement avec sel, poivre et éventuellement sucre.

Servir avec du riz et des graines de grenade pour décorer.

 

Fesenjaan 2

8 janvier 2016

Voeux 2016

Et que l'actualité ne m'empêche pas de vous souhaiter une très belle année

Angecake carte voeux 2016

6 janvier 2016

Charlie, tu te trompes de connard. Ce n’est pas Dieu l’assassin : c’est nous ! (lettre à Charlie)

Charlie-Hebdo-un-an-apres-l-attentat-l-assassin-court-toujours

Cher Charlie, même si je suis loin de la France, j’ai vu circuler ta dernière « Une » caricaturant Dieu toujours en fuite : « L’assassin court toujours ».

J’ai envie de te dire « même pas mal ! » et je suis même contente que tu re-caricatures Dieu. Et puis dans ces pages, j’avais écrit que j’étais Charlie. Donc oui, je suis toujours Charlie. Cette caricature ne me fait pas mal parce que finalement elle dessine ce que l’on entend tout le temps, ce que j’entends à longueur de journée : « la religion tue ».

Ceci dit, je voudrais rectifier un tout petit truc : je suis désolée Charlie, mais ce n’est pas Dieu l’assassin. C’est moi. Ce sont les hommes. Ce sont les hommes qui ont une Kalach. Et qui se servent de Dieu. Perso, mis a part quelques cas de catastrophes naturelles ou de décès de proches totalement incompréhensibles (mais pourquoi, hein, pourquoi lui ????) où j’ai pu douter, non je n’ai pas vu Dieu tuer directement. Je suis désolée Charlie, mais tu te trompes de connard. Le connard qui tue, c’est moi.

On ne va pas se mentir Charlie hein. J’ai tellement rit (ou pleuré, ou pleuré de rire) à certaines de tes « unes » que je peux t’avouer que oui, cette caricature me fait un peu mal quand même.

Elle me fait mal parce que l’écart entre ce que les gens perçoivent de la religion chrétienne et ce que je peux vivre au quotidien dans ma foi, cela n’a rien à voir. Non, je ne suis pas en train de nier que les religions peuvent être porteuses, et sont porteuses de violence (les hommes ont un don certain pour dénaturer ce qui peut être beau…), mais je suis en train de (re-)dire que la religion catholique ce n’est pas cela. Que de gros connards (appelons un chat « un chat ») s’égarent dans des postures violentes pour défendre leur foi est une chose, condamnable, fortement.  Mais la religion catholique, si elle est vécue selon l’enseignement du Christ, ce n’est pas ca. Ma foi, véhiculée et mise en forme par la religion (une construction des hommes, oui !) est guidée par l’Amour. Uniquement l’Amour. Et cet amour doit porter des fruits appelés Paix, Compassion, Miséricorde, Amitié, Compagnonnage, Sympathie, Empathie, Sollicitude, Tolérance, Gentillesse, Tendresse, Humanité, Charité… Mais tu sais quoi ? Les croyants sont des humains. Des putains d’humains. Pas meilleurs que les autres, et certainement pas pires. On fait tous ce que l’on peut en ce bas monde.

Moi je crois en un bébé qui est venu à Noël (enfin…on célèbre ca a Noel, mais bon, la aussi, la religion a instaure le solstice d’hiver pour fêter ça…whatever…), Dieu avec sa barbe et son triangle et son œil au dessus de la tête, pour nous dire que tout l’amour du monde, toute la bonté, nous l’avions entre nos mains. Pas des armes.

L’assassin court toujours. Mais ce n’est pas Dieu.

PS : Si dans le futur tu voulais bien caricaturer Dieu autrement que comme le grand père avec sa barbe, sa djellaba, son œil etc…ce serait plutôt bien. Vois-tu, cela fait des centaines d’années que les hommes ont tenté de dessiner, caricaturer Dieu (enfin…pour ceux qui le peuvent), et toujours de la même manière. Il serait peut-être temps d’innover dans la manière de représenter Dieu non ?

 

19 décembre 2015

La linzertorte...encore proust inside.

Bien que n’étant pas alsacienne, la Linzertorte a chez moi des accents proustiens.  Première découverte bien entendu alors que je faisais un stage dans les instances européennes. Puis, de retour à Paris pour continuer mes études, ma boulangerie préférée en préparait des carrés divins. Quelques années plus tard, retour à Strasbourg puisque Chéri y est installé. Et c’est là que je découvre ce qui pour moi est resté un délicieux souvenir : les linzertorte de la rue d’Auzterlitz. Je ne sais pas si cette boulangerie est toujours là, ni si elle prépare toujours ces tartelettes que je ramenais avec moi dans le train, mais c’était magnifique.

Le problème des souvenirs proustiens, c’est qu’ils subissent une sorte de montée en chantilly et finissent par être des graals dans notre esprit. Ce qui n’était peut-être somme toute qu’une tarte très bonne, devient, avec le temps, la meilleure des tartes, et un goût à retrouver, comme un graal…

Mon graal de Linzertorte a une pâte épaisse, alliant moelleux et croustillant et une confiture à la framboise vraiment framboisée. En tout cas, de l’amande dans la pâte mais pas de chocolat et bien sûr de la cannelle.

Je ne sais si j’ai retrouvé ce graal. Mais en tout cas, la tarte ci-dessous était délicieuse…

Et vous ? Vos souvenirs de linzertorte ?

 

Source : cuisine et vins de France

 

Linzertorte 3

LA LINZERTORTE

350 g de confiture de framboises

140 g de poudre d’amandes

2 jaunes d’œufs

140 g de beurre mou + 15 g pour le moule

140 g de sucre

280 g de farine + 30 g pour étaler la pâte

1 cuil. à café de cannelle en poudre

sel

 

Dans le bol d’un robot, mélanger longuement le beurre mou et le sucre, puis incorporer petit à petit, sans cesser de mélanger, la farine, la cannelle, la poudre d’amandes, les jaunes d’œufs et 1 pincée de sel. Faire une boule avec la pâte, l’emballer dans du film étirable et la réserver au moins 1 h au frais.

Passé ce temps, beurrer un moule à tarte de 28 cm de diamètre. Sortir la pâte du réfrigérateur. En prélever les 3/4. Poser cette boule de pâte dans le moule et l’étaler avec la paume de la main pour le garnir. Etaler la confiture sur la pâte.

Préchauffez le four à 180° (th 6). Etaler le reste de pâte sur un plan de travail fariné. A l’aide d’une roulette crantée de préférence, découper des bandes de pâte d’environ 1 cm de large. Les déposer sur la tarte pour former des croisillons. Les souder en les pinçant entre les doigts pour les fixer au bord de la tarte. Enfourner pour environ 45 min, jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée.

Sortir la tarte du four, la démouler sur une grille, et laisser refroidir.

linzertorte 1

10 décembre 2015

Gâteau au yaourt au citron (Parce que c'est simple et bon)

                                 gateau yaourt citron 1
Oui, même sous certaines latitudes et au milieu du désert, il peut faire froid. Généralement c’est là que commence l’hiver. Avant c’est l’été. Il n’y a pas de printemps, il n’y a pas d’automne. En fait, comme on nous l’a dit un jour : il n’y a que deux saisons : « chaude » et « très chaude ». Après, tout est relatif : le froid chez moi commence à 25°. Quand on passe en dessous, on sort les polaires. Et dans ces conditions, j’aime bien un petit chocolat chaud avec une part de gâteau ou de brioche. Et le gâteau des après-midi autour d’un thé ou un chocolat chaud, c’est le gâteau au yaourt. Ok, je vous concède aussi le quatre-quart et la brioche.

Le gâteau au yaourt est la quintessence des gâteaux de famille, de ces gâteaux de ménage qui font le bonheur de tous.
Donc aujourd’hui, version citronnée....

Et vous, quel est le gâteau de famille que vous dégustez avec votre tasse de chocolat chaud ?


Source : Cuisine et vins de France

gateau yaourt citron 3

 

GATEAU AU YAOURT AU CITRON

Le zeste et le jus de deux citrons
1 pot de yaourt
2 pots de sucre
3 pots de farine
½ pot d’huile
½ pot de lait
3 œufs
½ sachet de levure chimique

Préchauffer le four à 180°

Dans une jatte, mélanger le yaourt, le sucre, les œufs, la farine et la levure. Incorporer l’huile et le lait. Puis le zeste et le jus des citrons.

Enfourner 35mn. Et attendez un minimum qu'il refroidisse avant de vous jeter dessus!

 

Gateau yaourt citron 2

9 décembre 2015

L'appli "Bréviaire" : testé et approuvé. (Surtout dans les bouchons)

 

bréviaire

Dans le calendrier de l’Avent que vous pouvez toujours télécharger ici, je vous suggère aujourd’hui d’installer l’appli “ Bréviaire” sur votre téléphone. 

OK, le nom de l’appli n’est pas des plus funky. Perso, quand on me dit « bréviaire », pour moi c’est le livre qu’avaient les personnes pour suivre la messe avant Vatican II. Le truc qu’on trouve donc dans les vide-greniers. Mais bon, j’imagine que c’est plus pratique d’appeler une appli « bréviaire » plutôt que « liturgie des heures » (ronflant).

Concrètement, vous avez la liturgie des heures et les textes de la messe du jour. Si vous avez l’habitude de votre gros « PTP- Prière du temps présent » c’est la même chose, mais ça tient dans votre mobile. Cerise sur le gâteau : quand vous l’ouvrez, l’appli se cale automatiquement sur la prière en cours. En gros, quand je l’ouvre le matin, j’ai les laudes qui s’affichent, et le soir, les vêpres.

Petit détail qui peut être sympa : on peut personnaliser le fond de son appli avec un choix d’icones. Mais bon, hein, soyons honnêtes: c'est pas l'appli de l'année niveau design. A croire qu'il faut toujours servir du moche aux cathos ou du neuneu...(mais bon, c'est un autre débat dans lequel je ne rentrerai pas aujourd'hui..)

Je ne vais pas vous bassiner ici sur la liturgie des heures, le pourquoi du comment et la prière de toute l’Eglise et Vatican II qui nous le demande. Non, je préfère vous dire pourquoi, quand je peux (je ne devrai pas vraiment l’écrire ici, mais franchement, dans les bouchons bien coincés ou les feux rouges qui durent trois plombes, c’est là que je trouve le temps), j’aime bien prier la liturgie des heures.

-          Parce que j’aime bien les psaumes : c’est poétique, ça chante, il y a un rythme qui vous plonge dans la prière. Si en plus vous savez psalmodier, c’est le pied

-          C’est rapide (en 1 bouchon et 3 feux rouges, c’est plié le matin dans la voiture)

-          J’ai pas besoin de me creuser la tête pour savoir comment formuler une prière (oui je suis mega paresseuse…)

-          C’est complet : hymne + psaumes + Parole + prières : du concentré quoi.

-          Parce que Laudes et vêpres/complies c’est un bon moyen de se dire bonjour et Bonsoir a l’âme.

 

 

Bon alors, c’est certain que dire ces prières tout seul c’est pas ce qu’il y a de plus sympa, et préfère de loin être dans une communauté avec des religieuses/x pour le faire…Mais bon, sur une péninsule arabique il n’y en a pas au bout de ma rue, alors on fait avec les moyens du bords. Et quand les moyens du bord se digitalisent, c’est encore mieux !

4 décembre 2015

Kringle Danois Du Wisconsin

                                kringle 2

 

Cette commande était un peu particulière. Une collègue de chéri allait faire sa baby shower au bureau et avait un peu le mal du pays. Elle avait parlé à tous ses collègues de ce super dessert que l'on mangeait chew elle: le kringle. Du coup, plutôt que de lui réaliser un bon gros gâteau à étage avec un joli glaçage, j'ai tenté le kringle. 

 

Pas facile parce que c'est une pâte levée feuilletée qui, en plus, pour être optimale, se travaille sur 3 jours. Mais comme on dit: quand on est gourmand et que l'on veut faire plaisir, l'on ne compte pas. De facto, c'est une méchante tuerie. La garniture aux noix caramélisées est extra...Mais on peut aussi varier les plaisir avec de la confiture, de la crème pâtissière et j'en passe....

Voici donc la recette du Kringle, "comme à la maison", pour une baby shower au milieu du désert...

PS: n'oubliez pas de télécharger votre calendrier de l'Avent! ;) 

Source: Food network

 

kringle 1



DANISH KRINGLE (FROM WISCONSIN)

Pour deux kringles:
3/4 cup de beurre
1,5 cc de levure déshydratée
1/4 cup d'eau tiède
1/4 cup de lait tiède
1/4 cup de sucre
1/2 cuillère à café de sel
1/2 cuillère à café d’extrait de citron
1 œuf
2 cups de farine tout usage

Garniture au caramel pour 2 kringles:
1 cup de sucre brun
1/3 cup de beurre
Une pincée de sel
Une pincée de cannelle
1 à 2 blancs d'œufs
Fruits, noix, raisins secs ou de la confiture

Jour 1
Ramollir le beurre avec un pilon à pommes de terre ou un outil similaire. Étendre le beurre sur du papier ciré en un rectangle de 20 par 40 cm. Laisser refroidir au frigo.

Dissoudre la levure dans l'eau chaude et laisser mousser (5 a 10mn). Ajouter le lait, le sucre, le sel, l’extrait de citron et l'œuf et bien mélanger. Dans le bol du KitchenAid, verser la farine et ajouter les éléments liquides. Pétrir doucement pendant 5mn. Envelopper le pâton dans du film réfrigérer 30mn a une heure.
Sur un plan de travail bien farine, rouler la pâte à en un rectangle de 20 par 40cm. Divisez la couche de beurre préparée en 2 parties égales. Placer 1 morceau de beurre sur 2/3 de la pâte. Pliez le tiers de pate restant (le découvert) sur le tiers médian (la moitié de la couche de beurre est recouverte), puis plier le tiers restant sur le dessus. Mettre au frigo tout une nuit.

Jour 2
Rouler à nouveau la pâte en un rectangle de 20 par 40cm. Placer le morceau restant de beurre réfrigéré sur 2/3 de la pâte. Faire le même procédé que pour le premier morceau de beurre. Mettre au frigo tout une nuit.

Jour 3
Rouler à nouveau la pâte en un rectangle de 20 par 40cm en faisant attention de ne pas casser la stratification de beurre. Plier comme ci-dessus aux tiers. Cela donne 24 couches de beurre. Refroidir au moins deux heures.

Préparer la garniture en mélangeant tous les ingrédients jusqu'à obtenir une consistance lisse.

Couper la pâte en 2 morceaux égaux. Patiemment rouler une pièce à la fois, jusqu'à ce que le morceau soit d’environ 15 par 50 cm.

Étaler la moitié de la garniture au centre de la pâte puis ajouter les noix, les fruits, les raisins secs ou de la confiture. Pliez l’un des longs bords vers le centre, humidifiez autre bord et rabattez sur le dessus pour couvrir la garniture. Bien sceller.

Répéter la procédure pour le deuxième kringle

Kringle method 1

kringle method 2

kriongle method 3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mettre le kringle sur une plaque à pâtisserie légèrement graissée et former un ovale, en appuyant sur les extrémités pour former un ovale continu. L’aplatir légèrement avec les mains. Le recouvrir d’un torchon et le laisser reposer 1 heure à température ambiante.

 

kringle method 4

 

 

 

 

 

 

 

 

Préchauffer le four à 180 degrés et enfourner 20 à 25 minutes, jusqu'à ce qu’il soit de couleur brune doré. Laisser refroidir, puis glacer avec un mélange de sucre en poudre et de l'eau.

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